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D'où venons-nous ?

Les Églises Protestantes Évangéliques font partie intégrante de la grande famille de la chrétienté. L’histoire des Églises Évangéliques plonge ses racines dans le vaste mouvement de Réforme du 16ème siècle.
Dès ses débuts, la réforme protestante s’est exprimée dans plusieurs directions.

Si Luther reste une figure centrale de cette période, d’autres réformateurs se sont levés pour contester les dérives du christianisme de leur temps. S’ils sont en accord avec Luther sur les points essentiels de sa doctrine, ils se refuseront pourtant de se considérer comme ses disciples ou ses successeurs.

C’est dans ce contexte particulier qu’apparaît le mouvement anabaptiste. Pour les partisans de ce vaste courant, l’Église ne peut être constituée que de ceux qui ont fait confession de leur foi au Christ. Ils refusent donc le baptême des enfants et n’accordent celui-ci qu’à des adultes qui en font la demande expresse. De là le sobriquet d’anabaptiste ou « rebaptiseur » qui leur est donné dans une société ou l’ensemble de la population était baptisée dès la naissance. Ce mouvement va mettre moins l’accent sur l’aspect institutionnel de l’Église et l’importance des ministères que sur l’action du Saint-Esprit, présent en chaque baptisé. C’est l’Esprit seul qui gouverne la communauté dont les membres sont frères. La foi étant une question de conscience personnelle, l’idée que le prince ou le pouvoir civil puisse imposer une religion à l’ensemble des sujets d’une même région leur est totalement étrangère. Ils seront des précurseurs de la liberté de conscience ce qui leur vaudra une persécution parfois violente.
Les Églises Évangéliques présentes dans notre pays, sont les héritières directes ou indirectes de ce mouvement. On y retrouvera donc la même insistance sur le baptême conféré à des adultes, une même méfiance pour toute forme d’ingérence de l’État dans l’organisation des communautés locales. Elles soulignent aussi la référence à la Bible, reçue comme Parole de Dieu, entièrement digne de confiance en matière de foi et de conduite.
Le mouvement Évangélique est aujourd’hui en pleine croissance, tout particulièrement en Afrique noire, en Amérique du Sud et en Asie.

En Belgique, il est majoritaire au sein du Protestantisme et se présente en deux grandes « familles », l’une se rattachant à la lignée née du mouvement évangélique et des « réveils » du 19ème siècle, l’autre, plus jeune, se rattachant à ceux qui mettent l’accent sur la manifestation et la pratique des dons de l’Esprit, qu’on appelle « mouvement de Pentecôte ou charismatique ».

En Belgique francophone, elles rassemblent plus de 250 communautés, organisées en association ou indépendantes.

Les Assemblées Protestantes Évangéliques de Belgique (A.P.E.B.) s’inscrivent dans ce mouvement des Églises Évangéliques belges. Elles ont la réforme du 16ème siècle comme premier héritage. Le renouveau spirituel qui se développa dans le protestantisme au milieu du 19ème siècle leur donna naissance.
Nos communautés appartiennent à la famille des Églises de professants, pratiquent le baptême des adultes par immersion, sur confession de la foi. Si certaines sont aujourd’hui reconnues par l’Etat et voient leurs pasteurs rémunérés par le ministère de la justice, elles assument pleinement leurs autres charges financières par la libéralité de leurs membres.
La gestion et l’administration des Églises locales sont généralement confiées à une équipe pastorale (anciens) assistée par plusieurs diacres. Une des spécificités des A.P.E.B. est une très large gestion collégiale et communautaire. Les communautés sont autonomes, non dépendantes d’un pouvoir central mais vivent en interdépendance les unes vis-à-vis des autres pour tout ce qui concernes les œuvres et actions communes, actions sociales, humanitaires…

 

 

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